dimanche 6 mai 2018

Conclusions de mes pauses alimentaires


Voici donc à quelles conclusions je suis arrivée à la fin de mes deux pauses alimentaires.

J'étais déjà convaincue avant de faire ces pauses alimentaires que notre corps pouvait vivre sans nourriture. Mais... je ne l'avais jamais vécu. Maintenant c'est fait. Je SAIS que c'est possible et qu'en plus on se sent encore mieux dans son corps et dans sa tête lorsqu'on mange moins ou pas du tout.
Comment cela est-il possible?
Je ne connais pas la réponse mais je suppose que cela a à voir avec la qualité de la nourriture que l'on ingère. En effet, si le prana, cette particule de lumière, est de l'énergie divine, pure, ou appelons-la comme l'on veut, si le prana contient tout ce dont le corps a besoin, effectivement, le corps doit être comblé et heureux d'être nourri par cette lumière.
Les inconvénients de ces pauses alimentaires sont surtout ces sensations de faim que l'on pUeut ressentir, surtout après une émotion, après une pensée, après un souvenir qui ressurgit. C'est désagréable à vivre et on a souvent le réflexe d'aller manger quelque chose si ces sensations se font plus insistantes. Souvent, j'ai choisi de boire de l'eau mais parfois j'ai choisi de manger ou de grignoter. 
En conclusion, je sais que mon corps peut vivre sans nourriture physique solide et la liberté qui en découle est immense!
Je peux donc vivre comme je veux, avec ou sans nourriture solide sans que cela n'affecte mes forces physiques ni mon moral ni mon humeur.
Une conséquence inattendue de cette façon de vivre est la découverte de la qualité des rêves que j'ai fait pendant ces expériences. Chacun sait qu'un repas lourd et copieux nous fait somnoler et parfois rêver des rêves extravagants ou même des cauchemars. L'inverse, lorsque le corps est léger, libre de toute nourriture, les rêves sont particulièrement structurés et colorés, à tel point qu'ils ressemblent à des films. J'en ai vécu quelques uns particulièrement magnifiques tant au niveau des couleurs que de l'atmosphère et des paysages. Je ne sais pas pourquoi  la digestion ou la non digestion influe à ce point sur la qualité de nos rêves.
Je me souviens de certains rêves que je faisais quand j'étais très jeune, vers les 8 ou 9 ans : il s'agissait de rêves ou je voyais des faisceaux de lumière sortir de mes doigts. Ces lumières étaient bleues généralement ou blanc-bleuté. A cette époque, je refusais de manger, il fallait que mon père invente des stratagèmes pour que j'arrive à manger ma soupe. C'était souvent l'unique plat principal, mais c'était complet : pain, graisse de porc, pommes de terre, ail, oignon et un peu de gros sel. L'un de ses stratagèmes était le suivant : il me disait : "mange la moitié de l'assiette et tu finiras le reste!". Moi, j'entendais : "mange la moitié et tu laisseras le reste! Alors je mangeais la moitié et il fallait qu'il trouve une autre idée pour me faire finir le reste.
Je fais donc un lien direct avec la nourriture ou pas avec des rêves beaux, paisibles ou pas. Je chercherai sur internet pour voir si quelques scientifiques se sont penchés sur cette idée.

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